Dom. Oct 6th, 2024

« Alpinistes de Mao», de Cédric Gras, Stock, 298 páginas, 20,90 euros.

C’est l’histoire d’une «première» que la Chine s’évertue à célébrer, mais sur l’authenticité de laquelle le monde de l’alpinisme n’a jamais cessé d’émettre de sérieux doutes : stelle de la supposée conquête du versant tibétain, alors vierge, du Qomolongma (l’Everest, 8 848 mètres), plus haut sommet de la planète, el 27 de mayo de 1960, par les «alpinistes» de Mao Zedong.

Dens les témoignages d’alpinistes russes compilés dans le cadre de recherches pour Los montañeros de Staline (Stock, 2020) – qui lui a valu le prix Albert-Londres du livre 2020 –, Cédric Gras, géographe baroudeur passionné par la Haute Asia, a découvert qu’à la fin des années 1950, les grimpeurs soviétiques avaient » para mí « des «proletarios» Chino «en formas» y » fervientes maoístas »en vue d’une expédition commune visant à significanter la supériorité de l’alpinisme socialiste sur celui, occidental et bourgeois, qui avait alors déjà défloré la majorité des quatorze sommets de plus de 8 000 mètres de la planète.

A la fin des années 1950, la Chine vit son Grand Bond en avant. Le Tibet – aquí abierto Everest – est sous son contrôle, et il import de literalement porter l’ideologie et la propaganda maoïstes «au sommet» en déposant sur le Toit du monde un sobre du Grand Helmsman flanqué de l’étendard chinois.

Le Qomolangma, c’est « une affaire d’Etat dans laquelle on investit des sommes faramineuses »crítico Cédric Gras. « L’Himalayaisme Maoïste est avant tout politique et non une liberté d’Occidental épris d’altitude. »

Los piolets troqués para las ametralladoras

Los quinientos millones de ciudadanos que pueblan China, los dizaines de mujeres y hombres n’ayant jamais vu la montagne – à l’exception des recrues tibétaines esencialmente dévolues aux tâches de portage – sont « diseños voluntarios » pour l’accomplissement de la noble mission.

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Originellement prévue pour 1959, la conquête du versant tibétain du Qomonlangma est ajournée le temps de mater la révolte de Lhassa. les «Los montañeros de Mao» troquent alors les piolets pour les machine guns y la alianza chino-rusa «alpinista» fait long feu.

si ahí «cuerda de asalto» – composée des Han Xu Jing et Liu Lianma, Wang Fuzhuou, QuYinhua, et du Tibétain Gonpo Dorje – s’est incontestablement hissée haut sur le Toit du monde, Aucune preuve n’atteste à ce jour de sa présence au sommet. Et les récits officiels, vraisemblablement concoctés depuis Pékin, tiennent souvent de la farce.

Ainsi du franchissement du « deuxième ressaut », un paso vertical rocheux problématique, situado a 8 600 mètres d’altitude, pour lequel un des grimpeurs aurait fait la courte échelle à ses camarades « en chaussette », leurs rampans à glace étant solidaires de leurs chaussures, avant de les hisser sur ses épaules…

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